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mercredi 25 décembre 2013

Occupation intéressante un 25 décembre...

Il a fallu que les habitants des péniches se débrouillent pour enlever du Rhône un gros tronc qui obstruait le courant et ramassait les détritus...
Les habitants des péniches sont tout terrain! Victoire, il est à présent sur le bas port !
Avec un peu de bonne volonté, les services du Grand Lyon devrait (peut-être) l'enlever, le plus gros étant fait ?
Il faut dire que ce tronc était là depuis 3 semaines et que malgré nos demandes réitérées, les services du Grand Lyon en charge des berges n'avaient pas donné signe de vie...
Avant...
Après !

dimanche 15 décembre 2013

Une oeuvre d'art contemporain?

Non! 
Seulement l'amas de détritus qui décore les bords du fleuve Rhône et qui grossit de jour en jour!
Qui va enlever tout ça? le Grand Lyon se préoccupe des berges, soigneusement nettoyées par Véolia chaque matin, mais rien de prévu apparemment pour les rives du fleuve.
C'est pas beau (mis à part si on aime l'art grundge), ça sent mauvais, ça empêche le courant de passer et ça attire les rats !
Les habitants des péniches ont bien essayé de déblayer, mais en vain...
Alors, kicékisycol?

mardi 12 novembre 2013

Alerte aux castors !

Avec la décrue, les castors viennent se régaler sur les bas ports du Rhône ! 
Surveillez les arbres du quai, les castors arrivent le soir à la tombée de la nuit pour grignoter, grignoter... jusqu'à ce que l'arbre finisse par tomber. Et comme les arbres ont déjà été méchamment coupés lors du dragage d'octobre, ce serait dommage que les survivants disparaissent!
Le remède (mis à part chasser ces charmants rongeurs, mais les impertinents reviennent illico!), c'est d'entourer la base des arbres par du grillage métallique. Ça, ils n'aiment pas du tout!
A bon entendeur...

dimanche 10 novembre 2013

Les péniches à la télé !

L'épisode du 8 novembre de la série de France 2 tournée à Lyon "Cherif", se passe sur une péniche du Rhône... un meurtre est perpétré sous la passerelle du collège ! 
Pure fiction bien sûr, les habitants des péniches-logement ne sont que des gentils!!


vendredi 8 novembre 2013

Les habitants des péniches ont du talent!

Hier soir, concert des Perdreaux, avec Guy notre président à la basse.
Superbe soirée !

dimanche 3 novembre 2013

Un an de répit !

Les péniches logements viennent de recevoir l'accord du Grand Lyon, pour une AOT (Autorisation d'Occupation Temporaire) de 1 an. Celle-ci se terminera donc en décembre 2014.
Mais sera-t-elle renouvelée? Le Grand Lyon affirme qu'il ne draguera plus.
La logique voudrait que le ré-ensablement ne progresse plus après le dragage du mois dernier... mais comme les causes de l'ensablement n'ont pas été prises en compte, il ne reste qu'à espérer...
Ci-dessous une photo montrant que les obstacles au courant, causes principales de l'ensablement, n'ont pas été enlevés et sont donc toujours présents. L'endroit où ce tuyau passe n'a pas été dragué. L'obstacle demeure...

lundi 14 octobre 2013

Le bal des péniches

Ce dimanche, c'était le bal des péniches sur le Rhône, afin de laisser place au dragage des emplacements.
Certaines sont parties loin, d'autres se sont mise à couple du voisin à côté... tout cela s'est très bien déroulé et terminé par un déjeuner pris en commun, à se raconter les histoires du fleuve.
Presque oubliés, la coupe sévère des arbres, le dragage qui s'annonce partiel puisque les tuyaux qui obstruent le courant n'ont pas été enlevés...
Et on va nous dire que les dragage coutent cher ! pas étonnant s'ils sont faits en dépit du bon sens !
Voici quelques photos qui datent de dimanche et ce matin lundi quand la pelleteuse s'est mise en mouvement.


vendredi 11 octobre 2013

Ça va draguer sur les bas ports du Rhône!

Pas de malentendu! il s'agit d'enlever le sable qui s'accumule sur les berges, à cause de diverses raisons expliquées dans les posts précédents, et que le Grand Lyon aurait dû régler depuis 3 ans (date du dernier draguage partiel - TRÈS partiel).
Notons que le Grand Lyon, pour faire quelques économies, a choisi de faire draguer depuis la berge (et non pas depuis le fleuve), ce qui a occasionné la coupe des arbres qui avaient poussé là depuis 30 ans... et oui, la pelleteuse devra accéder au fleuve depuis la berge !
Notons aussi que malgré nos remarques, demandes et explications datant de plus d'un an, les travaux se font... en urgence, c'est à dire sans mise en concurrence (donc forcément plus cher!).
A noter que l'une des raisons de l'ensablement est le tuyau énooorme qui évacue les eaux d'exhaure du parking Morand... que le Grand Lyon n'a même pas pensé à faire enlever (ou enterrer) par Lyon Parc Auto !
Et voilà qui va causer un ré-ensablement illico !
Mais comment sont gérées les berges par le concédant Grand Lyon ??? 
Ce sont vos (nos) impôts qui passent dans ces dysfonctionnements! 
Quel gâchis quand l'administration est aussi irresponsable...

Bref, dès lundi, les travaux de dragage commenceront et avec eux le bal des péniches qui se mettront à couple les unes des autres afin de laisser place libre pour la pelleteuse.
 
Voici une photo de la coupe des arbres. Jugez par vous même...



jeudi 26 septembre 2013

Bonne nouvelle...à confirmer cependant !

Le Grand Lyon aurait décidé de draguer les plages ensablées où reposent les péniches du Rhône chaque week end !
Information à confirmer, mais à l'ARAHF, nous avons repris espoir.
Cela ne veut pas dire que nous obtiendrons l'autorisation de continuer à habiter là, mais si ce dragage se confirme, c'est déjà un bon signe... et la certitude de pouvoir enfin remplir son verre jusqu'en haut sans craindre qu'il ne se renverse!!
Nous ignorons si vos commentaires ont servi à emporter la décision, mais restons mobilisés sur le sujet...
Nous espérons pouvoir bientôt faire un bel article illustré lors du déplacement des péniches le temps du dragage.
Donc restez en ligne sur ce blog et à bientôt pour de nouvelles aventures!

jeudi 8 août 2013

Que seraient les berges du Rhône sans les péniches?

Sur les berges du Rhône aujourd'hui, la vie est sur le fleuve comme elle est sur les quais : animée et bon enfant. Au Nord, après la zone des bateaux commerciaux, les péniches-logement y sont amarrées,  où des familles vivent au rythme du fleuve.

Lors de l'aménagement des berges du Rhône, grâce auquel les lyonnais ont pu enfin se réapproprier les berges de leur fleuve, de longs pieux de métal "corten" ont été enfoncés dans le lit du fleuve afin de permettre aux bateaux logements, amarrés là depuis plus de 20 ans, de venir s'y appuyer. Le nom de Duc d'Albe a été donné à ces pieux en souvenir du chef de l'escadre de Charles Quint qui eut le premier cette bonne idée pour maintenir les bateaux de la flotte française à distance des rives. On retrouve ces dispositifs à Venise, où les gondoles viennent s'amarrer.

Depuis 2005 donc les péniches logement du Rhône, ainsi que les bateaux commerciaux et passagers, stationnent avec plus de facilité et de sécurité. Ils sont l'objet de la curiosité des promeneurs. Le dimanche, on va se balader sur les berges et voir les péniches.
Les habitants du fleuve donnent volontiers les informations demandées, soignent les bobos des skateurs et accueillent les pêcheurs sous les frondaisons des arbres du Rhône, génération spontanée habituelle aux berges de ce fleuve parmi lesquels on trouve toute la variété des saules.
Sur nombre de cartes postales de Lyon, les péniches figurent en bonne place. Elles arborent des drapeaux aux couleurs de Lyon et font partie du décor de la ville.

Bref, tout était parfait dans le meilleur des mondes possibles, jusqu'à ce que le Grand Lyon, concessionnaire des berges sous couvert d'un convention de superposition de gestion avec les VNF (Voies Navigables de France), ne décide qu'entretenir un fleuve coûte trop cher.  Le Rhône doit en effet être dragué tous les 10 ou 15 ans pour en désensabler les rives.

Sans ce désensablage régulier, impossible d'amarrer des bateaux qui gîtent lamentablement les week end d'hiver, quand  les exploitants d'énergie du Rhône (EDF et CNR) font tourner leurs barrages à plein régime ce qui a pour conséquence de faire baisser les niveaux d'eau.

Bientôt plus de péniches sur les quais du Rhône?

Ce serait bien dommage pour les habitants du fleuve, présents depuis une bonne trentaine d'années.
Dommage aussi pour les promeneurs.
Dommage pour les cartes postales qui ne deviendront que des souvenirs nostalgique du temps où les bateaux faisaient vivre les quais.
Et un beau gâchis si l'on considère les investissements réalisés pour l'aménagement des berges du Rhône en 2005, fleuron du mandat 2002/2008 de Gérard Collomb.
Des Ducs d'Albe devenus inutiles, fichés là comme de grands doigts morts sur un quai vide...

Voilà à quoi ressembleraient les berges du Rhône sans les péniches pour lesquelles ont été implantés les duc d'Albe en juillet 2005... triste, non?

Espérons que nos élus se rendront compte que toute gestion implique une responsabilité et donc des devoirs d'entretien!

jeudi 6 juin 2013

La fête des voisins des péniches du Rhône millésime 2013, l'amitié au rendez-vous!

Comme chaque année, les péniches du Rhône font leur fête des voisins avec quelques jours de retard... bien leur en a pris cette année, car ils ont échappé aux trombes d'eau du vendredi 1er Juin!
Quelques 40 "pénichards", du Rhône mais aussi de la Saône et quelques riverains "d'à terre", se sont donc retrouvés sous le Pont Morand ce lundi. Au programme, bonne musique, excellentes grillades et autres délices apportés par chacun et puis... amitié pour une belle soirée.





mardi 9 avril 2013

Rhône trop bas, péniches échouées, mais à qui la faute?

Week-end d'hiver, on se réveille avec la désagréable sensation d'avoir trop bu ! ça penche et on trébuche au sortir du lit... Damned, il n'y a plus d'eau dans le Rhône, les bateaux sont posés sur une plage, que dis-je, une dune !
Quelle est l'origine de ce dysfonctionnement sur le Rhône Lyon intra muros ?


•    L'ensablement d'abord, qui a de multiples causes dont la résolution permettrait de limiter la progression. 
Petite analyse historique: En 1987 des dragages intempestifs dans le chenal d’origine du Rhône pendant près de 2 ans ont eu des conséquences imprévues : le bris des digues sub aquatiques construites le siècle dernier pour diriger le courant vers le centre du fleuve et éviter les contre-courants; la création de fosses profondes (15 à 17m alors que le lit normal au centre du fleuve est de 10m au maximum);  la disparition du lit de graviers au fond du lit du fleuve au profit d’un lit de sable volatil ; la création de tourbillons de courant dans ces fosses et donc de contre-courants vers les bords du fleuve. Le sable se dépose donc en bordure et s'accumule. Plus il y a de "dunes" de sable, plus le courant faiblit et plus les sédiments se déposent...


 


-       Une baisse radicale du niveau d’eau du fleuve : en hiver, la Compagnie Nationale du Rhône fait turbiner ses barrages pour produire plus d'électricité (surtout les week-end). De ce fait, le niveau du fleuve descend au minimum de la norme de l’étiage : côte NGF 162,50 m,  alors que les bateaux flottent à 162,52 NGF
-       Des crues (et décrues) particulièrement lourdes en sédiments: les crues en se retirant, déposent leurs sédiments, d’autant plus que le niveau d’eau revient TRÈS bas (162,50 NGF) en sortie de crue. Il n’y a plus de courant pour pousser les sédiments vers le large; de plus, des chasses de nettoyage des barrages provoquent un  afflut de sédiments qui partent dans le courant (ces chasses ont été nombreuses et longues, particulièrement en 2012)
-       La présence d’obstacles en fond de rivière et à proximité des berges : piles de pont très larges avec enrochements proches du bord, parfois issus d'anciens ponts détruits;  présence d'épaves et divers obstacles le long des berges : divers tuyaux et déchets importants, barrières métalliques, vélos etc...
Nota : ce qui flotte ne forme pas obstacle à moins d’être très proche du fond.

Pour éviter cet ensablement des berges, il faut donc draguer.  Ces dragages sont normaux tous les 10 ou 15 ans environ: un fleuve, ça s'entretient. 
Mais sur le Rhône Lyon intra- muros, en raison des causes analysées ci-dessus, la nécessité de dragage est devenue plus fréquente. 
Il faut aussi noter que plus on attend pour résoudre ces dysfonctionnements, plus le sable s'accumule en ralentissant le courant et plus l'ensablement progresse de façon exponentielle ! Le sable appelle le sable!

Les solutions pour espacer les dragages qui coûtent cher à la collectivité :
faire procéder à une étude bathymétrique et hydrologique, décrivant les phénomènes et causes avec précision
supprimer ou enterrer plus profondément les principaux obstacles posés au fond : tuyaux,  déchets divers, enrochements inutiles et autres épaves
veiller à ce que les niveaux d’eau ne baissent pas brutalement en dessous de la norme de flottaison des bateaux
combler les fosses avec du gravier ou des galets (pas du sable !)
nettoyer les bas des piles de pont et s’assurer que le courant passe entre la berge et la pile la plus proche de la berge en enlevant les obstacles qui s’y opposent.

Le Grand Lyon, concessionnaire de la partie du Rhône intra-muros s'arrache les cheveux. L'analyse pourtant simple ci-dessus ne parvient pas à les convaincre d'agir.
Dommage! Un si beau lieu que sont les berges du Rhône, fleuron urbanistique de Lyon, devrait retenir plus d'attention et d'égards...

dimanche 17 février 2013

Ioanina coule !

Décidément, mon dernier post était prémonitoire!
Hier soir, branle bas de combat sur les bas-ports: la péniche qui avait brulé en Septembre dernier était en train de couler !
Pompiers, habitants des péniches voisines, chacun y allait de ses conseils pour renflouer Ioanina dont les hublots, béants après l'incendie, engouffraient l'eau du Rhône. Et le bateau glissait dangereusement vers le large sur le fond incliné du Rhône. Les amarres étaient tendues à craquer...
Les pompiers étaient seulement chargés de mettre le bateau en sécurité.  Si bien qu'une fois que le bateau fut stabilisé au fond, il ne risquait plus de glisser plus loin. Heureusement (une fois n'est pas coutume de dire cela!) que le sable de la dernière crue avait formé une plage, donc un niveau d'eau très bas qui a permis à Ioanina de... couler en toute sécurité !
On attendra lundi que l'entreprise de renflouage prenne les dispositions nécessaires: sans doute souder des plaques pour boucher les hublots puis pomper, pomper, pomper... puis découvrir la voie d'eau origine de l'accident, la boucher et enfin évacuer le bateau qui flottera à nouveau.
Pas une partie de plaisir!
Morale de l'histoire: un bateau doit être surveillé et équipé de signaux sonores de détection d'eau. Car une fois que l'eau a atteint les ouvertures, ça va TRÈS vite!
1er Mars 2013
Bonne nouvelle ! Ioanina a été renflouée en bouchant toutes les ouvertures et après pompage. Le bateau est en route pour le chantier naval !