Retrouvez les nouvelles des péniches Lyon sur Face Book en tapant ARAHF ou Association Rhone Alpes de l'Habitat Fluvial.
lundi 24 novembre 2014
mardi 18 novembre 2014
Un poème sur le Rhône par Charles Valois - Merci !
Vent
du sud
Vent
de folie
Le
Rhône se prend pour la mer
Il
vaguelette, il moutonne
Et
sur son dos nu qui frissonne
Viennent
se reposer les mouettes
Etourdies,
troublées, surprises
D'être
saisies en plein coeur
De
la ville aux tempes grises
Qui
traîne là ses langueurs
Vent
du sud
Vent
de folie
Le
Rhône se prend pour la mer
Quand
il claque de la langue
Il
se pense un goût salé
Il
fait le vaste, il s'arrange
Se
donne des horizons
Rève
de pays d'oranges
De
sable plus blanc que blond
Vent
de folie
Vent
du sud
Et
vent de cheveux fouettés
Vent
de regards balayés
Chassé
par des branches lourdes
Le
Rhône se prend pour le Rhône
Toujours
même et toujours autre
D'une
autre métamorphose
Tout
il peut et tout il ose
Jusqu'au
visage d'orage
Quand
la colère le tourmente
Vent
de folie
Vent
du sud
Et
presque vent d'épouvante
Tant,
que ce vent vous égare
Tant,
que la tête vous cogne
Comme
au réveil de l'ivrogne
Etourdi
par les lumières
Assourdi
de cris, de rires
On
demeure sans rien dire
Aggrippé
au pont de pierre
Charles
Valois 1983-2011
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
talents
mardi 28 octobre 2014
Et voilà ce qui arrive quand le vent souffle fort...
Lors des journées de grand vent, en juin, un grand platane s'est abattu sur... les boites à lettres des habitants des péniches, quai Sarrail !
Plus de peur que de mal puisque personne n'a été blessé, mais c'était impressionnant cette chute.
Il faut dire que les platanes du quai haut, bien que superbes, sont malades et fragiles. Le chancre coloré fait des ravages et les services des espaces verts peinent à détecter ceux qui représentent un danger. Le platane a été scié à sa base et côté boites à lettres, nous attendons que l'assurance prenne en charge leur réparation.
Plus de peur que de mal puisque personne n'a été blessé, mais c'était impressionnant cette chute.
Il faut dire que les platanes du quai haut, bien que superbes, sont malades et fragiles. Le chancre coloré fait des ravages et les services des espaces verts peinent à détecter ceux qui représentent un danger. Le platane a été scié à sa base et côté boites à lettres, nous attendons que l'assurance prenne en charge leur réparation.
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
Actualités
lundi 6 octobre 2014
Les journées de l'Habitat Fluvial
Les Journées de l'Habitat Fluvial, organisées par l'ADHF (Association de Défense de l'Habitat Fluvial- http://www.adhf-f.org/) ont, comme chaque année, réuni les habitants des quelques 600 péniches logement de France à Paris sur le bassin de la Villette.
De nombreuses péniches avaient fait le déplacement pour être au rendez-vous et les stands des prestataires de services ont permis aux propriétaires de bateaux de faire leurs emplettes.
Mais le clou du week end, ce fut la conférence-débat animée par le Président de l'ARAHF Christian Duguet, avec son invité M. Marc Papinotti, Directeur Général de VNF (Voies Navigables de France), qui a fait un point sur les normes, emplacements, COT, aménagements et entretien des fleuves et berges.
Il a répondu avec gentillesse et compétence jusque tard dans la soirée à toutes les questions de l'assistance venue se presser pour l'écouter. Direct, précis, sans langue de bois, ses réponses furent particulièrement appréciées.
Bravo au Bureau de l'ADHF pour cette parfaite organisation!
Nous rappelons que l'ARAHF est adhérente active de l'ADHF et ne manque jamais ses manifestations. Bien sûr, nous étions présents et avons pu interroger Marc Papinotti sur les problèmes que connaissent les péniches à Lyon compte tenu des réticences du Grand Lyon à entretenir le fleuve dont il a la responsabilité. Rappelons que le Grand Lyon a demandé à VNF une convention de superposition de gestion pour entretenir les berges du Rhône intra-muros et les bateaux qui y sont amarrés.
A nos questions, M. Papinotti a levé les bras, désespéré: "eh oui, ils ont l'intention de vous virer! Ils ne veulent plus gérer!".
Et concernant le choix du Grand Lyon pour imposer des AOT (Autorisation d'Occupation Temporaire), plutôt que des COT (Convention d'Occupation Temporaire), Marc papinotti a été très clair: "Oui, chez VNF, nous préférons les COT car il s'agit, contrairement aux AOT, d'un véritable dialogue négocié entre les parties prenantes (propriétaires de bateaux et concédant), avec des droits et devoirs de part et d'autres. L'AOT, elle, est unilatérale...".
Cela résume bien la position intransigeante du Grand Lyon vis à vis de ses concédés!
Une position vraiment dépassée à l'heure de la concertation et au moment où les habitats alternatifs sont d'actualité dans toutes les villes de France arrosées par une rivière ou un fleuve.
Nous avons répondu qu'à Lyon, il y avait pourtant deux fleuves mais que peut-être la préférence de la collectivité irait plutôt à son troisième ? ;-)
De nombreuses péniches avaient fait le déplacement pour être au rendez-vous et les stands des prestataires de services ont permis aux propriétaires de bateaux de faire leurs emplettes.
Mais le clou du week end, ce fut la conférence-débat animée par le Président de l'ARAHF Christian Duguet, avec son invité M. Marc Papinotti, Directeur Général de VNF (Voies Navigables de France), qui a fait un point sur les normes, emplacements, COT, aménagements et entretien des fleuves et berges.
Il a répondu avec gentillesse et compétence jusque tard dans la soirée à toutes les questions de l'assistance venue se presser pour l'écouter. Direct, précis, sans langue de bois, ses réponses furent particulièrement appréciées.
Bravo au Bureau de l'ADHF pour cette parfaite organisation!
Nous rappelons que l'ARAHF est adhérente active de l'ADHF et ne manque jamais ses manifestations. Bien sûr, nous étions présents et avons pu interroger Marc Papinotti sur les problèmes que connaissent les péniches à Lyon compte tenu des réticences du Grand Lyon à entretenir le fleuve dont il a la responsabilité. Rappelons que le Grand Lyon a demandé à VNF une convention de superposition de gestion pour entretenir les berges du Rhône intra-muros et les bateaux qui y sont amarrés.
A nos questions, M. Papinotti a levé les bras, désespéré: "eh oui, ils ont l'intention de vous virer! Ils ne veulent plus gérer!".
Et concernant le choix du Grand Lyon pour imposer des AOT (Autorisation d'Occupation Temporaire), plutôt que des COT (Convention d'Occupation Temporaire), Marc papinotti a été très clair: "Oui, chez VNF, nous préférons les COT car il s'agit, contrairement aux AOT, d'un véritable dialogue négocié entre les parties prenantes (propriétaires de bateaux et concédant), avec des droits et devoirs de part et d'autres. L'AOT, elle, est unilatérale...".
Cela résume bien la position intransigeante du Grand Lyon vis à vis de ses concédés!
Une position vraiment dépassée à l'heure de la concertation et au moment où les habitats alternatifs sont d'actualité dans toutes les villes de France arrosées par une rivière ou un fleuve.
Nous avons répondu qu'à Lyon, il y avait pourtant deux fleuves mais que peut-être la préférence de la collectivité irait plutôt à son troisième ? ;-)
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
Actualités
mardi 16 septembre 2014
Toute la vérité et rien que la vérité sur les dragages du Rhône.
Nous entendons des horreurs sur les coûts des dragages par le Grand Lyon.
Le dernier article sur le Progrès tente de rétablir la vérité, mais un chiffre interpelle, dans la bouche de Roland Bernard (ex Vice Président du Grand Lyon en charge des fleuves lors du précédent mandat): "j'ai dépensé 577 000 Euros en dragages de 1990 à 2013" (donc en 23 ans).
C'est vrai que ce chiffre frappe les esprits...
Si on rapporte la somme à l'année, ça fait quand même 25 000E par an pour toutes les péniches du Rhône.
Pour info, une péniche logement paye 3 400 E/an au Grand Lyon pour avoir le droit de s'amarrer.
3 400E X 14 péniches-logement = 47 600Euros/an dans les caisses du Grand Lyon.
Après l'article du Progrès qui a mis le feu aux poudres, la bataille médiatique se poursuit avec un reportage de TLM et un autre de France 3 la semaine dernière.
Chaque fois, une affirmation péremptoire, dans la bouche de R. Bernard: "on ne va pas continuer à draguer tous les 2 ans !"
Tous les 2 ans? Vraiment?
Alors, nous avons fait un travail de vérification.
Pas des dépenses, nous ne connaissons pas les coûts de ces dragages non programmés et réalisés en urgence... donc sans appel d'offre officiel (cherchez bien les appels d'offre relatifs à des dragages sur le site du Grand Lyon, il n'y en a pas !).
Mais une vérification historique de TOUS les dragages effectués depuis 1989 : nous étions déjà là, nous, bateaux logements, pas M. Bernard ni les personnes qui sont actuellement dans ses services au Grand Lyon.
Le dernier article sur le Progrès tente de rétablir la vérité, mais un chiffre interpelle, dans la bouche de Roland Bernard (ex Vice Président du Grand Lyon en charge des fleuves lors du précédent mandat): "j'ai dépensé 577 000 Euros en dragages de 1990 à 2013" (donc en 23 ans).
C'est vrai que ce chiffre frappe les esprits...
Si on rapporte la somme à l'année, ça fait quand même 25 000E par an pour toutes les péniches du Rhône.
Pour info, une péniche logement paye 3 400 E/an au Grand Lyon pour avoir le droit de s'amarrer.
3 400E X 14 péniches-logement = 47 600Euros/an dans les caisses du Grand Lyon.

Chaque fois, une affirmation péremptoire, dans la bouche de R. Bernard: "on ne va pas continuer à draguer tous les 2 ans !"
Tous les 2 ans? Vraiment?
Alors, nous avons fait un travail de vérification.
Pas des dépenses, nous ne connaissons pas les coûts de ces dragages non programmés et réalisés en urgence... donc sans appel d'offre officiel (cherchez bien les appels d'offre relatifs à des dragages sur le site du Grand Lyon, il n'y en a pas !).
Mais une vérification historique de TOUS les dragages effectués depuis 1989 : nous étions déjà là, nous, bateaux logements, pas M. Bernard ni les personnes qui sont actuellement dans ses services au Grand Lyon.
Historique des dragages sur le Rhône Lyon intra-muros
-
Juillet
1989, 1990 et 1992 : après les prélèvements intempestifs de
graviers par l'entreprise Garon-Bedel qui ont modifié le cours naturel du Rhône et sont en partie cause des ensablements, nécessité de dragages partiels sur une quarantaine de mètres, rive gauche du Rhône en amont passerelle du Collège, pour dégager un bateau logement qui se trouvait là depuis janvier 1984.
Les travaux ont été effectués par l’entreprise Tournaud et co-financés par les propriétaires du bateau en question, jusqu’à ce que le Grand Lyon leur attribue une place plus en amont.
Depuis, cet emplacement maintenant vide, est devenu une
plage qui s’étend d’année en année en remontant vers le bateau suivant plus en amont.
Normal, le sable appelle le sable!
-
Oct 1996 : dragage global du pont Lafayette au pont De Lattre par le Grand Lyon (entreprise Tournaud). Un dragage décennal normal pour l'entretien du fleuve.
- Aucun
dragage de octobre 1996 à octobre 2011 soit pendant 15 ans (rappel: aménagement des berges du Rhône entre 2005 et 2007)
-
En octobre 2006 : dragage partiel au droit d'un bateau logement, effectué et payé par Lyon Parc Auto (entreprise CARI) depuis la berge, par pelle
mécanique et aspiration, en raison de l’accumulation de sable provoqué par le
tuyau de sortie des eaux d’exhaure du parking Morand en construction. Mais l’accumulation de
sable s’est poursuivie car le tuyau formait obstacle. Il a enfin été enfoui en Juin 2014 par Lyon Parc Auto (entreprise Maïa
Fondations). Affaire réglée. Pas un sous n'a été déboursé par le Grand Lyon.
-
octobre
2011 (soit 15 ans après le précédent dragage de 1996) : dragage partiel en urgence depuis le fleuve, par le Grand Lyon, sur la zone aval Pont De Lattre - amont passerelle du Collège, les péniches étant échouées sur le sable accumulé pendant 15 ans. A noter que:
- les sédiments, quoiqu'ayant été analysés et vierges de pollution, ont été évacués par camions et non remis dans le fleuve. Ça augmente le coût...
- le dragage n'est que partiel, ne prend pas en compte les causes.
- la "plage" en amont de la passerelle du collège, n'a pas été concernée par ce dragage. Elle continue donc à progresser vers l'amont : le sable appelle le sable !
-
Octobre
2013 (soit 2 ans après) : après injonction de l’ARAHF et de l’ADHF (association nationale des péniches logement) auprès du Grand Lyon de faire les choses correctement et de remédier aux causes (réalisation d'une étude ad'hoc par l'ARAHF),
nouveau dragage partiel aval Morand - amont passerelle du Collège. Une partie seulement de la
« plage » amont passerelle du Collège est enlevée.
A noter que ce dragage partiel et ne remédiant pas aux causes, a été réalisé par
pelle mécanique depuis la berge, donc nécessité de couper les arbres. Et toujours sans appel d'offres public officiel...
Enfin, un programme décennal d'entretien du fleuve est en préparation. Ce programme propose d'avoir une approche globale et traiter les causes sérieusement.
(allez signer positivement l'enquête publique dans vos mairies!)
(allez signer positivement l'enquête publique dans vos mairies!)
Ouf me direz-vous ! voilà le problème réglé ?
Eh bien non!
Foin de ce programme qui réglerait le problème des dragages partiels successifs pour des dragages complets normaux tous les 10 ans !
À ce jour, certains bateaux, n'ont toujours pas reçu leur AOT pour 2015 (autorisation occupation temporaire du domaine fluvial). Elles sont donc menacées d'expulsion dès cette fin d'année 2014, sans savoir où aller!
C'est pas une honte, ça?
À ce jour, certains bateaux, n'ont toujours pas reçu leur AOT pour 2015 (autorisation occupation temporaire du domaine fluvial). Elles sont donc menacées d'expulsion dès cette fin d'année 2014, sans savoir où aller!
C'est pas une honte, ça?
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
Actualités
dimanche 7 septembre 2014
Enfin, un programme global d'entretien du fleuve!
Les habitants du fleuve ont découvert en rentrant de vacances, cette affichette fluo collée sur une des piles de la passerelle du Collège.
Quel ne fut pas notre étonnement que d'y lire le prochain lancement d'une enquête publique concernant un programme décennal d'entretien du fleuve Rhône et de la rivière Saône.
Loué soit le dieu du fleuve, la grâce est enfin descendue sur nos gestionnaires du Grand Lyon !
Nous avons l'heur de penser que nos demandes ré-itérées y sont pour quelque chose...
De quoi il retourne exactement?
Le terme "haltes fluviales" étant susceptible d'interprétations, nous avons fait une recherche sur le site de la Préfecture du Rhône pour trouver le document de base (http://www.rhone.gouv.fr/content/download/16086/91861/file/avis_AE.pdf). Ce document émane de la DREAL (organisme d'Etat en charge de l'environnement), et donne avis sur l'opportunité et les conditions de ce programme d'entretien (et donc de dragages). Il y apparait nommément les problèmes rencontrés par les péniches logements quant à l'ensablement. Page 2 Chapitre 1-1 - Motivations du projet. Je cite "les bateaux de logement et autres activités touristiques sur des péniches stationnaires doivent également jouir d'un tirant d'eau suffisant".
Apparemment, nos emplacements sont donc bien considérés comme des haltes fluviales.
Fort de cette information plus complète, nous nous sommes mis en contact avec la personne mentionnée sur l'affichette, qui se trouve justement être le responsable des derniers dragages effectués au droit de nos bateaux.
Il a confirmé que "haltes fluviales" était bien le nouveau nom générique qui comprenent aussi les emplacements des bateaux logement, commerciaux, ceux des navettes, ceux de tourisme, la darse de la Confluence etc...
Ce programme d'entretien comprend bien les éventuels dragages des bords de la Saône et du Rhône, auxquels sont lié une étude permettant de remettre les sédiments propres dans le fleuve (pour boucher les fosses qui détournent le courant, à l'origine de l'ensablement selon notre propre étude remise au Grand Lyon en 2013, ce serait top!).
Il faut donc que ce programme se mette en place !
Les habitants du fleuve vous convient à vous rendre dans vos mairies pour mettre une appréciation positive sur le cahier d'enquête publique (pour la mairie du 6, le cahier sera disponible du 8 septembre au 10 octobre).
Un devoir d'entretien enfin assumé.
Outre l'espoir de pouvoir demeurer à nos emplacements et d'y flotter en paix, il est du devoir d'un concessionnaire de fleuve d'entretenir le "bien" qu'il a reçu en concession. Rappel: le Grand Lyon a demandé à Voies Navigables de France, une convention de superposition de gestion qui comprend des droits mais aussi des devoirs: voir http://penicheslyon.blogspot.fr/2013/04/rhone-trop-bas-peniches-echouees-mais.html
Au risque si non, de voir la modification progressive du lit de ces fleuves millénaires qui baignent Lyon, font sa beauté et sa réputation.
Oui, nous irons en nombre dire tout le bien de l'entretien et de l'anticipation que nous avons depuis plus de 10 ans appelé de nos voeux, plutôt que d'avoir à céder en urgence (avec moults réticences) aux demandes d'une association d'habitants, l'ARAHF en l'occurence.
Nous regrettons juste de n'avoir pas été informés, ni a forciori avoir été associés à cette entreprise...
Quel ne fut pas notre étonnement que d'y lire le prochain lancement d'une enquête publique concernant un programme décennal d'entretien du fleuve Rhône et de la rivière Saône.
Loué soit le dieu du fleuve, la grâce est enfin descendue sur nos gestionnaires du Grand Lyon !
Nous avons l'heur de penser que nos demandes ré-itérées y sont pour quelque chose...
De quoi il retourne exactement?
Le terme "haltes fluviales" étant susceptible d'interprétations, nous avons fait une recherche sur le site de la Préfecture du Rhône pour trouver le document de base (http://www.rhone.gouv.fr/content/download/16086/91861/file/avis_AE.pdf). Ce document émane de la DREAL (organisme d'Etat en charge de l'environnement), et donne avis sur l'opportunité et les conditions de ce programme d'entretien (et donc de dragages). Il y apparait nommément les problèmes rencontrés par les péniches logements quant à l'ensablement. Page 2 Chapitre 1-1 - Motivations du projet. Je cite "les bateaux de logement et autres activités touristiques sur des péniches stationnaires doivent également jouir d'un tirant d'eau suffisant".
Apparemment, nos emplacements sont donc bien considérés comme des haltes fluviales.
Fort de cette information plus complète, nous nous sommes mis en contact avec la personne mentionnée sur l'affichette, qui se trouve justement être le responsable des derniers dragages effectués au droit de nos bateaux.
Il a confirmé que "haltes fluviales" était bien le nouveau nom générique qui comprenent aussi les emplacements des bateaux logement, commerciaux, ceux des navettes, ceux de tourisme, la darse de la Confluence etc...
Ce programme d'entretien comprend bien les éventuels dragages des bords de la Saône et du Rhône, auxquels sont lié une étude permettant de remettre les sédiments propres dans le fleuve (pour boucher les fosses qui détournent le courant, à l'origine de l'ensablement selon notre propre étude remise au Grand Lyon en 2013, ce serait top!).
Il faut donc que ce programme se mette en place !
Les habitants du fleuve vous convient à vous rendre dans vos mairies pour mettre une appréciation positive sur le cahier d'enquête publique (pour la mairie du 6, le cahier sera disponible du 8 septembre au 10 octobre).
Un devoir d'entretien enfin assumé.
Outre l'espoir de pouvoir demeurer à nos emplacements et d'y flotter en paix, il est du devoir d'un concessionnaire de fleuve d'entretenir le "bien" qu'il a reçu en concession. Rappel: le Grand Lyon a demandé à Voies Navigables de France, une convention de superposition de gestion qui comprend des droits mais aussi des devoirs: voir http://penicheslyon.blogspot.fr/2013/04/rhone-trop-bas-peniches-echouees-mais.html
Au risque si non, de voir la modification progressive du lit de ces fleuves millénaires qui baignent Lyon, font sa beauté et sa réputation.
Oui, nous irons en nombre dire tout le bien de l'entretien et de l'anticipation que nous avons depuis plus de 10 ans appelé de nos voeux, plutôt que d'avoir à céder en urgence (avec moults réticences) aux demandes d'une association d'habitants, l'ARAHF en l'occurence.
Nous regrettons juste de n'avoir pas été informés, ni a forciori avoir été associés à cette entreprise...
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
Actualités
lundi 2 juin 2014
La fête des voisins des péniches, c'était ce soir!

Nous étions nombreux, habitants des péniches de la Saône et ceux du Rhône, à déguster les bons petits plats apportés par chacun et boire de bons coups sur Festina, sous le Pont Morand!
Une ambiance de franche convivialité où les conversations ont invariablement tourné autour... des bateaux!
On est passionné ou on ne l'est pas n'est ce pas?
mercredi 9 avril 2014
Départ au chantier naval
Ce matin là, aux aurores, Festina s'en est allée au slipway pour son expertise décennale.
Les habitants des péniches voisines étaient mobilisés pour aider au désamarrage, alors que le moteur chauffait gaiement, tout content de montrer que les ans n'avaient pas entamé son efficacité.
Merci à Didier le marinier dont l'expérience tranquille a évité les erreurs !
Les habitants des péniches voisines étaient mobilisés pour aider au désamarrage, alors que le moteur chauffait gaiement, tout content de montrer que les ans n'avaient pas entamé son efficacité.
Merci à Didier le marinier dont l'expérience tranquille a évité les erreurs !
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
vivre sur l'eau
Une semaine à couple...
... de la péniche voisine!
Balthazar ayant une avarie d'hélice, le déplacement s'est fait à l'ancienne : au guindeau pour la montée, à la main pour la re-descente.
Pendant les travaux d'enfouissement d'un tuyau, la vie "à couple" a permis déjeuners et pots en commun.
Comme quoi les bas ports du Rhône peuvent encore être des chemins de halage, comme dans le temps!
Balthazar ayant une avarie d'hélice, le déplacement s'est fait à l'ancienne : au guindeau pour la montée, à la main pour la re-descente.
Pendant les travaux d'enfouissement d'un tuyau, la vie "à couple" a permis déjeuners et pots en commun.
Comme quoi les bas ports du Rhône peuvent encore être des chemins de halage, comme dans le temps!
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
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vendredi 21 mars 2014
Les arbres morts se ramassent à la pelle...
Un amoncellement d'arbres morts, emmenés par le courant, bloquaient les piles des ponts du Rhône et les fragilisaient. Sur la photo, l'amoncellement sous la passerelle du collège.
La pelle mécanique, mandatée prestement, est en train de tout enlever. Le tas retiré est impressionnant!
Dommage, ce bois flotté est impropre à l'utilisation dans nos cheminées ou poêles à bois!
La pelle mécanique, mandatée prestement, est en train de tout enlever. Le tas retiré est impressionnant!
Dommage, ce bois flotté est impropre à l'utilisation dans nos cheminées ou poêles à bois!
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
Actualités
mardi 18 mars 2014
L'histoire vraie des canetons voyageurs
Cela commence comme une fable...
Il était une fois, une cane qui couvait, comme ses consoeurs le font chaque année sur les péniches. Celle-là, avait élu domicile dans une des jardinières du Djoliba, une des péniches logement du Rhône.
Mais voilà, Djoliba partait se faire une beauté au chantier naval en ce doux matin de mars...
Dans les affres du départ (désamarrer, ôter la passerelle, débrancher l'eau et l'électricité, faire chauffer le gros diesel pour le voyage), l'équipage du Djoliba avait un peu oublié la cane confortablement installée dans sa jardinière.
Les premières secousses du bateau qui prend le large ont réveillé la cane qui, affolée, s'envole prestement, laissant là sa couvée.
Damned ! l'équipage s'aperçoit soudain qu'ils ont charge d'oeufs!
Le patron du Djoliba s'approche du nid et quelle n'est pas sa surprise de voir les coquilles se fissurer sous les coups de becs des poussins orphelins !
Las, la péniche poursuit sa route avec les petits piaillant !
Arrivés au chantier naval, les propriétaires du Djoliba se retrouvent parents putatifs de 8 petites boules de duvet. Ils appellent au secours vétérinaire et amis des animaux. Que faire de ces poussins? ça mange quoi? faut-il les toucher? les couvrir? les mettre à l'eau?
Réponses incrédules des "pro" qui ne savent que dire: "si vous les nourrissez, ils ne vous quitteront plus, ils vous considérerons comme leur mère; si vous les lâchez dans l'eau, ils mourront".
Décision est prise de les ramener sur le quai de départ.
Ils sont prestement placés dans un panier bien douillet et transportés en voiture, toujours piaillant éperdument, direction le quai de Serbie.
Là, perchés sur l'appontement, le regard perdu sur les eaux du Rhône où leurs oeufs ont disparu, papa et maman canard attendent...
Le panier est discrètement posé tout à côté et illico, maman cane, alertée par les piaillements, s'avance vers le panier.
Papa canard montre déjà le chemin vers le fleuve et les 8 petits, gentiment mais fermement poussés par la cane, suivent papa à la queue leu leu pour sauter dans les eaux accueillantes du Rhône.
Passants, si vous remarquez des canetons sur les bords du Rhône, vers le quai de Serbie, faites leur signe, ce sont peut être nos petits voyageurs !
Il était une fois, une cane qui couvait, comme ses consoeurs le font chaque année sur les péniches. Celle-là, avait élu domicile dans une des jardinières du Djoliba, une des péniches logement du Rhône.
Mais voilà, Djoliba partait se faire une beauté au chantier naval en ce doux matin de mars...
Dans les affres du départ (désamarrer, ôter la passerelle, débrancher l'eau et l'électricité, faire chauffer le gros diesel pour le voyage), l'équipage du Djoliba avait un peu oublié la cane confortablement installée dans sa jardinière.
Les premières secousses du bateau qui prend le large ont réveillé la cane qui, affolée, s'envole prestement, laissant là sa couvée.
Damned ! l'équipage s'aperçoit soudain qu'ils ont charge d'oeufs!
Le patron du Djoliba s'approche du nid et quelle n'est pas sa surprise de voir les coquilles se fissurer sous les coups de becs des poussins orphelins !
Las, la péniche poursuit sa route avec les petits piaillant !
Arrivés au chantier naval, les propriétaires du Djoliba se retrouvent parents putatifs de 8 petites boules de duvet. Ils appellent au secours vétérinaire et amis des animaux. Que faire de ces poussins? ça mange quoi? faut-il les toucher? les couvrir? les mettre à l'eau?
Réponses incrédules des "pro" qui ne savent que dire: "si vous les nourrissez, ils ne vous quitteront plus, ils vous considérerons comme leur mère; si vous les lâchez dans l'eau, ils mourront".
Décision est prise de les ramener sur le quai de départ.
Ils sont prestement placés dans un panier bien douillet et transportés en voiture, toujours piaillant éperdument, direction le quai de Serbie.
Là, perchés sur l'appontement, le regard perdu sur les eaux du Rhône où leurs oeufs ont disparu, papa et maman canard attendent...
Le panier est discrètement posé tout à côté et illico, maman cane, alertée par les piaillements, s'avance vers le panier.
Papa canard montre déjà le chemin vers le fleuve et les 8 petits, gentiment mais fermement poussés par la cane, suivent papa à la queue leu leu pour sauter dans les eaux accueillantes du Rhône.
Passants, si vous remarquez des canetons sur les bords du Rhône, vers le quai de Serbie, faites leur signe, ce sont peut être nos petits voyageurs !
pratique, talents, normes, vivre sur l'eau
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lundi 17 mars 2014
Ioanina est de retour !
Ioanina, le bateau qui avait été incendié en Aout 2012 (voir http://penicheslyon.blogspot.fr/2012/08/une-simple-soudure-et-lincendie-detruit.html), est de retour du chantier naval où la partie endommagée par l'incendie a été découpée, et l'autre partie intacte ressoudée avec un autre bateau.
"Deux en un" en quelque sorte : l'avant est issu d'une autre péniche, l'arrière est bien Ioanina !
Il est superbe et le propriétaire est ravi d'être de nouveau à quai.
Nous lui souhaitons un bon retour chez lui!
"Deux en un" en quelque sorte : l'avant est issu d'une autre péniche, l'arrière est bien Ioanina !
Il est superbe et le propriétaire est ravi d'être de nouveau à quai.
Nous lui souhaitons un bon retour chez lui!
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Actualités
vendredi 14 mars 2014
Une annexe de péniche n'a pas supporté la tempête...
Touchée-coulée, l'annexe du Festina ! Les habitants des péniches voisines se sont mobilisés pour la tirer hors de l'eau.
Mission accomplie et amitié autour d'un verre pour fêter ça !
Hé non ce n'est pas de tout repos la vie sur un bateau!!
Mission accomplie et amitié autour d'un verre pour fêter ça !
Hé non ce n'est pas de tout repos la vie sur un bateau!!
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