Il était une fois, une petite fille qui adorait les bateaux. Elle en fabriquait, elle les contemplait, les observait s’éloigner et revenir de leur voyage, allégorie des rêves aux trésors secrets. | |||||
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Picasso: une fille et son bateau |
La rencontre avec la fée du monde fluvial.

Son coup de cœur :

Séquence émotion :
Un
jour à la recherche de son passé, Tatiana a pu retrouver le petit fils de l'un
des mariniers qui a travaillé avec Barnum de très longues années. Un voyage
dans le temps lorsqu'elle était en activité, à travers les saisons et
intempéries. De son évolution et de ses modifications, des modes de vie à bord,
des techniques d’amarrage. Comme il peut être constaté sur les photos, l'absence des deux ancres aujourd'hui à
l'avant ou encore le système pour s’approcher du quai avec des bâtons de bois.
Un
hommage au marinier qui a pris soin de ce joyau avant elle: René de son prénom ;
on voit d'ailleurs son nom inscrit en haut du gouvernail «
l'aviron » dans le jargon des mariniers.
Son
petit fils contait à Tatiana que sa grand-mère avait pour coutume de l'attacher
avec une corde pour le laisser jouer derrière la timonerie en toute sécurité.
Vivre son conte de fées tous les jours :
Concrétiser
son amour des bateaux, rénover un bateau selon ses goûts, c'est un
projet de toute une vie mais il faut de la patience et de la persévérance.
Sinon gare à la transformation de son carrosse lorsque les douze coups de
minuit retentissent.
Avec les hublots sur le Rhône et le plus beau des ports d'attache pour visiter cette belle ville lumière, il suffit de demander à la mascotte du bateau : le chat !
La vie à bord n'est pas un long fleuve tranquille.
Certains maléfices (l'entretien, la sortie au chantier naval, l'administration) peuvent rôder et la belle d'eau douce peut prendre le risque de se piquer le doigt au fuseau d'un rouet.
Mais, me direz-vous, la fille au bateau a-t-elle trouvé son
prince charmant ? La légende lui connaît un fidèle compagnon nommé
Calitendr.
Ne dit on pas que dans tous les contes de fées :
« Feliciter vixerunt et multiplicatus nimis» ?
Tatiana est ainsi passée de la petite princesse russe, à « la fille à la
péniche ».
C'est un beau "gros numéro" , le 291. Il s'est appelé avant 1930 PHALENE, en 1931 BARNUM à Eliane Hourdeau de Conflans Ste Honorine puis en 1936 à Decobecq-Hourdeau de Mortagne.
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